Congrès 2025 du COPE / SEPB: à votre agenda!

Le congrès du COPE SEPB a lieu tous les trois ans et rassemble des délégué.es représentant les sections locales de notre syndicat de partout au Canada pour discuter des enjeux qui comptent pour nos membres, découvrir ce qui se passe dans chaque région et obtenir des mises à jour sur l’état de notre syndicat national.

Le prochain congrès du COPE SEPB aura lieu au Fairmont Winnipeg à Winnipeg, au Manitoba, du 2 au 6 juin 2025. N’oubliez pas de mettre ces dates à votre agenda.

Restez à l’affut pour plus d’informations !

Célébration des 20 ans de notre syndicat typiquement canadien : COPE-SEPB

La scène se passe dans une salle de conférence de l’hôtel Westin Diplomat à Hollywood, en Floride, le 20 juin 2004. Au moment où Jerri New, alors directrice canadienne du Syndicat international des employées et employés professionnels et de bureau (SIEPB), a remis au président du SIEPB, Michael Goodwin, l’avis officiel que nous exercions notre droit à l’autonomie. Notre tout nouveau syndicat canadien était né.

Notre nom, le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau et Canadian Office and Professional Employees Union en anglais (COPE-SEPB), sera officialisé quelques jours plus tard.

Mais ça, ce n’est que la version abrégée de l’histoire. Le cheminement vers l’autonomie et la naissance du COPE-SEPB témoignent de la passion, de la détermination et de la solidarité de nos membres à travers le pays, qui se sont battus pour prendre en main leur propre destin, protéger leurs membres et s’assurer que leurs préoccupations soient au premier plan.

Les graines de la discorde ont été semées dès 1959 à Montréal, lors d’un congrès du SIEPB, lorsque Marcel Francq, alors président de la section locale 57 du Québec, a pris la parole pour dénoncer l’absence d’un véritable syndicat canadien des employées et employés de bureau.

Au cours des quelque 35 années qui ont suivi la première intervention de Marcel Francq sur la question de l’identité canadienne, les membres canadiens du SIEPB ont obtenu des avancées sur des sujets liés à l’autorégulation et l’autodétermination. Notamment, que les politiques canadiennes soient déterminées par les Canadiens, que la correspondance du Québec soit rédigée en français, que deux vice-présidents canadiens soient élus par les membres canadiens et qu’un directeur canadien ait le pouvoir de parler au nom des membres canadiens.

Le gain le plus notable, cependant, est un changement constitutionnel en 1974 qui reconnaît le droit des sections locales du SIEPB au Canada d’établir leur propre syndicat national autonome. L’espoir à l’époque était que ce changement contribuerait à soutenir les efforts de syndicalisation au Canada. Au final, cette disposition est restée dormante dans la constitution pendant 30 ans… jusqu’à ce qu’elle érupte comme un volcan en 2004.

Lors de sa première réunion en tant que nouvelle directrice canadienne du SIEPB en mars 2004, Jerri New a vite compris que c’était le début de la fin de notre longue appartenance au SIEPB. La réunion avait pour but de discuter d’une proposition d’augmentation de deux dollars par mois de la cotisation per capita des membres canadiens. À ce moment-là, le dollar canadien s’échangeait à un prix bien inférieur à celui du dollar américain.

Mais le plus choquant, c’est que l’OPEIU a présenté la proposition comme une affaire réglée, sans possibilités de discussion. Ils n’étaient pas réceptifs à nos préoccupations concernant la faiblesse du dollar canadien, et que cela signifiait en pratique que les membres canadiens paieraient un pourcentage plus élevé de leurs salaires que leurs homologues américains. Nous avions également fait valoir, en vain, que le SIEPB basé aux États-Unis concentrait ses efforts politiques exclusivement sur ce pays, au détriment des préoccupations politiques de nos membres canadiens.

L’annonce de l’augmentation des cotisations est arrivée à un moment vraiment inopportun pour nos sections locales du Québec. Elles venaient d’entamer une restructuration nécessaire et coûteuse et avaient promis à leur personnel et à leurs membres qu’elles ne perdraient pas un seul employé, quel qu’en soit le coût. L’augmentation des cotisations les obligeraient à rompre cette promesse et licencier du personnel.

Lors d’une réunion de suivi quelques semaines plus tard, lorsque Michael Goodwin a suggéré que la proposition était « à prendre ou à laisser », l’issue était inéluctable. Nous avons commencé à préparer notre sortie du SIEPB.

La situation ne s’est pas améliorée pour autant. Nous avions peut-être mis Michael Goodwin au pied du mur, mais le SIEPB n’avait pas l’intention de nous permettre d’invoquer la clause d’autonomie et de nous en aller.

Lors d’une réunion à Las Vegas organisée à la dernière minute, Michael Goodwin nous a informés qu’ils prévoyaient d’annoncer une motion sur « l’autonomie américaine » lors de la convention de juin 2004 qui aurait empêché les membres canadiens d’accéder au fonds de défense international et aurait supprimé la clause d’autonomie canadienne dans la constitution. Cette motion serait adoptée sans problème puisque les Américains représentaient les trois quarts des membres du SIEPB.

La seule manœuvre possible pour nous était une campagne massive de signatures, où la majorité de nos 35 000 membres répartis dans tout le pays devait signer en faveur de l’autonomie. Cette campagne devait être menée à bien en quelques semaines, avant la convention de 2004.

Il est difficile de décrire l’ampleur de cette tâche, d’autant plus que le SIEPB a tenté de nous mettre des bâtons dans les roues par tous les moyens possibles. Le syndicat international est allé jusqu’à publier des annonces pleine page dans les principaux journaux du Canada et a même intenté une action en justice devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, qui a été rejetée par le juge.

À l’approche du congrès de juin 2004, notre groupe de direction canadien affichait un optimisme prudent concernant le succès de la campagne de signatures. Alors que notre délégation se rendait en Floride, un accord de dernière minute pour une réconciliation avec le SIEPB semblait toujours une possibilité, mais ces espoirs ont été rapidement anéantis peu de temps après notre arrivée.

La veille du début du congrès, nous avons appris que 74 % de nos membres canadiens avaient signé en faveur de l’autonomie. Nous avions donc gagné notre pari.

De retour à notre hôtel après la remise de la lettre d’autonomie par Jerri New, notre délégation a célébré avec un chant spontané de « Ô Canada » en brandissant les drapeaux du Canada et du Québec. C’était un symbole du rassemblement de tous nos délégués à travers le Canada et du rôle particulièrement important que nos sections locales du Québec ont joué en ouvrant la voie à Montréal en 1959.

En novembre 2004, notre syndicat a tenu sa première convention canadienne officielle, établissant notre nouvelle constitution canadienne et notre logo.

Aujourd’hui, la solidarité continue de nos membres à travers tout le pays est un hommage à la solidarité et au courage sur lesquels s’est construit notre syndicat résolument canadien.

Le symbolisme de notre logo du 20e anniversaire

Pour la création du logo célébrant le 20e anniversaire de notre syndicat, il nous a paru important de mettre en évidence nos origines spécifiquement canadiennes et, en particulier, le rôle essentiel que les sections locales du Québec ont joué dans notre formation. Nous souhaitions aussi honorer notre image de marque et notre logo existant et ne pas nous éloigner de nos racines.

L’ajout de la feuille d’érable et de la fleur de lys dans notre logo rappelle notre rupture historique avec le SIEPB pour forger notre propre identité. De plus, placer la feuille d’érable dans le bleu et la fleur de lys dans le rouge, en contraste de leurs couleurs habituelles, symbolise notre union dans la solidarité.

Qu’est-ce qu’un nom ?

Une fois passée l’euphorie de la séparation d’avec le SIEPB, les délégués réunis en Floride se sont attelés à une tâche amusante : le choix du nouveau nom de notre syndicat 100% canadien. Une photo prise lors de leur première réunion en tant que syndicat indépendant révèle plusieurs acronymes à l’étude. Les noms complets peuvent être facilement devinés.

Le mot « national » semblait être l’un des premiers favoris pour faire partie du nom, bien que finalement, et probablement pour le mieux, il ait été abandonné en faveur du mot « canadien ».

Voici quelques-uns de ces acronymes : NUOPE, NOPEU, CPOW, NUPOW, CUPOW, NOPWU et OPENU.

En 2015, la section locale 378 de la Colombie-Britannique a choisi de changer de nom pour devenir MoveUP, the Movement of United Professionals (le Mouvement des professionnels unis en français) afin de mieux refléter l’évolution de l’image des membres.

Écrire notre histoire ensemble

Depuis 20 ans, le COPE-SEPB et ses branches locales aident les employées et employés de bureau à créer un syndicat dans leur entreprise à Montréal et partout au Canada.

Inquiétudes concernant le Traité de l’OMS sur les pandémies pendant l’OINB7

Voici une lettre envoyée au ministre fédéral de la santé, Mark Holland par des organisations syndicales québécoises et canadiennes qui sont affiliées à l’Internationale des Services publics qui représente les travailleuses et travailleurs du secteur de la santé. 

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Monsieur le Ministre,

Nous vous écrivons au nom des organisations syndicales québécoises et canadiennes qui sont affiliées à l’Internationale des Services publics qui représente les travailleuses et travailleurs du secteur de la santé. Collectivement, nous représentons plus de 500 000 travailleuses et travailleurs qui fournissent des services dans tous les aspects du secteur de la santé et des services sociaux.

Notre syndicat participe au processus de l’organe intergouvernemental de négociation (OIN) afin de rédiger et négocier un accord international sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie, intitulé Traité de l’OMS sur les pandémies. Nous avons effectué ce travail avec le soutien de l’Internationale des Services Publics (ISP), la fédération syndicale internationale représentant les travailleuses et travailleurs des services publics, de la santé et des soins à travers le monde, à laquelle nous sommes affiliés.

Nous sommes préoccupés par le fait que la première session du septième cycle de discussion de l’OIN (OIN7) qui s’est tenue du 6 au 10 novembre ne progresse pas de manière adéquate sur les priorités clés pour les travailleuses et travailleurs de la santé et des soins. Nous demandons instamment à votre ministère d’aborder les points partagés ci-dessous lors des prochaines sessions de l’OIN.

En outre, nous sollicitons un rendez-vous avec vous pour faire le point sur les résultats de l’OIN7. Avec votre soutien, ce futur instrument s’appuiera sur les enseignements et l’expérience des travailleuses et travailleurs de la santé et des soins qui étaient en première ligne lors de la pandémie de Covid-19.

DÉFENDRE LE DROIT À UN TRAVAIL DÉCENT POUR LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ ET DES SOINS
Si nous nous félicitons de l’inclusion d’un article sur le personnel de santé et de soins dans le projet actuel de texte de négociation, nous sommes déçus par ses progrès limités. Des travailleuses et travailleurs en sécurité sauvent des vies, et pourtant, la formulation qui donnait la priorité à un équipement de protection adéquat pour les travailleuses et travailleurs de santé de première ligne pendant les pandémies dans les projets antérieurs à cette phase de négociation a été supprimée. Il est impératif que les pays reconnaissent le travail crucial effectué par les travailleuses et travailleurs de première ligne pendant la pandémie et l’intègrent dans l’accord international (à l’Article 7), afin de préserver la vie et la santé des travailleuses et travailleurs de la santé en cas de futures urgences sanitaires.

En outre, le projet actuel ne contient pas de dispositions substantielles qui garantissent un travail décent à tous les travailleuses et travailleurs de la santé et des soins, protègent leur santé et leur sécurité et reconnaissent le rôle essentiel des travailleurs.euses de la santé et des soins de première ligne et des travailleurs.euses migrant.e.s.

Nous recommandons :
● D’inclure dans l’Article 1 une définition large du personnel de santé et de soins qui incorpore tous les travailleuses et travailleurs désignés comme travailleuses et travailleurs de la santé par la classification internationale type des professions (CITP) utilisée par l’OMS.
● Le travail décent devrait également être intégré à l’Article 3 en tant que principe directeur à suivre lors de l’élaboration, de la planification et de la mise en oeuvre de toute mesure liée à la préparation, à la prévention et à la réponse à une future pandémie.
● L’Article 7 doit inclure des dispositions qui garantissent et protègent les droits du travail du personnel de santé et de soins, y compris en référence aux Conventions C87 et C98 de l’OIT.
● L’Article 7 doit garantir des ratios personnel-patient sûrs et d’autres normes minimales de travail et d’emploi, comme indiqué dans la Convention C149 de l’OIT sur le personnel infirmier et la Réunion tripartite de l’OIT de 2017 sur l’amélioration des conditions d’emploi et de travail dans les services de santé.
● L’inclusion d’une disposition relative à la hiérarchisation des mesures de sécurité et de santé au travail à l’Article 3 (principes directeurs), y compris une référence à la Convention C155 de l’OIT et à la Recommandation R164.
● L’inclusion du principe de précaution à l’Article 3 en tant que principe directeur, et une formulation substantielle à l’Article 7 afin que le principe de précaution soit appliqué lorsque les relations de cause à effet ne sont pas entièrement établies scientifiquement et qu’il peut y avoir des menaces de dommages pour la santé humaine ou l’environnement, en particulier dans la fourniture de services de santé et de soins pendant les pandémies.
● L’inclusion à l’Article 7 de dispositions relatives aux blessures, séquelles ou décès des travailleuses et travailleurs de la santé et des soins, ainsi que de leurs familles, lors d’une intervention en cas de pandémie.
● L’inclusion de clauses (à l’Article 7) qui rendent les pays d’origine et de destination responsables de la protection des travailleuses et travailleurs migrants et des systèmes de santé des pays d’origine.

ASSURER LE FINANCEMENT PUBLIC DES BIENS PUBLICS
Afin de mettre en place un système d’innovation mondial solide, juste et équitable qui génère des technologies de la santé abordables et opportunes, nous devons considérer les technologies de la santé (contre-mesures médicales) comme des biens publics. L’Article 9.4 devrait garantir que tous les produits de santé, technologies, savoir-faire, etc., issus de programmes de recherche financés par le secteur public, restent dans le domaine public et ne peuvent être brevetés.
● Les fabricants de technologies développées à l’aide de fonds publics doivent fournir les contre-mesures médicales qui en résultent, sans profit ni perte, dès l’annonce d’une catastrophe écologique majeure.
● Cette règle devrait s’appliquer quelle que soit l’ampleur du financement public.

La pandémie de Covid-19 a montré que nous ne pouvons pas nous fier aux accords volontaires que le secteur privé promeut. Nous avons besoin de mesures obligatoires pour garantir la transparence des coûts de R&D et des futurs contrats publics signés avec des entreprises privées. Un projet antérieur (l’avant-projet zéro) prévoyait des mesures obligatoires pour les laboratoires qui reçoivent des fonds publics pour la R&D en matière de contre-mesures pandémiques, afin de divulguer les prix et les conditions contractuelles des marchés publics (Article 9.3.b). Toutefois, cette mesure – la seule qui créait une obligation pour les entreprises privées – a été supprimée. Elle devrait être réintroduite.

RENONCER AUX DROITS DE BREVET DANS TOUS LES CAS D’URGENCE EN MATIÈRE DE SANTÉ PUBLIQUE
La pandémie de COVID-19 a montré une fois de plus que le maintien des privilèges de la propriété intellectuelle pendant une crise sanitaire génère une pénurie artificielle et des prix élevés, coûtant des centaines de milliers de vies, en particulier dans les pays du Sud global. Nous ne pouvons pas vivre une autre urgence sanitaire en naturalisant les monopoles et en nous reposant sur des solutions volontaires. Le texte doit inclure un mécanisme contraignant et automatique de renonciation aux droits de propriété intellectuelle pour les technologies liées à la gestion d’une telle urgence immédiatement après la déclaration d’une USPPI (à l’Article 11.3.(a)). En outre, le futur instrument devrait encourager les pays à mettre en place des mécanismes similaires au niveau national.

En outre, les pays s’inquiètent de la mise en oeuvre unilatérale de dérogations limitées dans le temps en raison de la menace d’une action en justice. Cette question avait été abordée dans une version antérieure du texte qui mentionnait que les parties ne pouvaient pas contester ces mesures. Nous recommandons que ce texte soit réintroduit dans l’Article 11.3.(a). De même, le texte qui empêche les gouvernements prêts à mettre en place des mesures obligatoires sans le consentement des détenteurs de brevets et/ou d’autres droits de propriété intellectuelle (c’est-à-dire « à des conditions convenues d’un commun accord ») devrait être supprimé du projet de texte.

Enfin, nous recommandons l’inclusion de dispositions relatives à la révision des accords de libre-échange pertinents afin de supprimer les mesures ADPIC-plus, telles que la protection des données, la liaison, l’extension de la durée des brevets, entre autres.

VEILLER À CE QUE TOUT LE MONDE BÉNÉFICIE DES AVANTAGES
L’inclusion d’un système d’Accès aux Agents Pathogènes et de Bénéfices Partagés (système PABS, à l’Article 12) est une leçon importante tirée des erreurs de la réponse mondiale à la pandémie de Covid-19. Cependant, nous sommes préoccupés par le fait que les éléments concrets de ce système ne sont pas abordés et nous craignons qu’une telle lacune ne vide de son sens cet effort important. Nous demandons instamment aux gouvernements de maintenir le même calendrier pour le système PABS que pour le reste du traité.

Nous demandons que des obligations monétaires et non monétaires soient imposées aux bénéficiaires des données sur les agents pathogènes et que les gouvernements assument la responsabilité de veiller à ce que ces engagements soient respectés. Nous saluons l’obligation faite aux bénéficiaires de fournir à l’OMS un accès en temps réel aux produits liés à la pandémie, bien que cette obligation doive être fondée sur un minimum plus élevé (actuellement fixé à un minimum de 20 %), ainsi que sur une répartition appropriée fondée sur une évaluation continue de l’évolution des risques et des besoins en matière de santé publique. En outre, les trois sous-sections de l’Article 12.4 (c) devraient être révisées pour devenir des conditions obligatoires de partage des avantages pour les bénéficiaires.

RENFORCER LES SYSTÈMES DE SANTÉ POUR PRÉVENIR LES URGENCES SANITAIRES
La prévention, la préparation et la réponse aux pandémies nécessitent une structure financière mondiale qui garantisse que tous les pays disposent de ressources suffisantes à injecter dans la mise en place de systèmes de santé publique solides et universels. Nous sommes préoccupés par la faiblesse du langage sur le financement. Le texte devrait inclure le principe de solidarité et un engagement en faveur d’un ordre international équitable (à l’Article 3), ainsi que des dispositions en faveur de l’équité dans le financement de la prévention, de la préparation et de la riposte aux pandémies.

En outre, l’OIT a souligné le rôle du dialogue social dans le renforcement des services publics, y compris les systèmes de santé publique1 . Le document de la Commission européenne2 souligne également que « le dialogue social est un outil essentiel pour une gestion équilibrée des crises et pour trouver des politiques efficaces d’atténuation et de relance » et que « l’expérience montre que le dialogue social contribue à une gestion efficace des crises ». L’Article 6 devrait enjoindre aux acteurs concernés de s’engager dans le dialogue social et aux gouvernements de garantir la participation active des syndicats et des travailleuses et travailleurs tant dans la planification que dans la réponse à apporter pendant une situation d’urgence et en dehors d’une pandémie.

INCLUSION DE LA CRISE CLIMATIQUE
Nous recommandons fortement d’inclure la crise climatique comme une priorité centrale à considérer dans tous les programmes de préparation et de réponse aux pandémies et aux risques. Nous recommandons en outre fortement de donner la priorité à l’amélioration de la résilience des soins de santé en prévision de la crise climatique actuelle. Dans l’avant-projet du traité sur la pandémie, le projet « Article 5.A. Renforcer la prévention et la préparation aux pandémies grâce à une approche « Une seule santé » était le seul article à mentionner le changement climatique. Toutefois, l’article 5.A ne figure plus dans le projet actuel. Nous encourageons fortement son inclusion en utilisant des termes beaucoup plus forts quant à la préparation aux risques sanitaires dans le contexte de la crise climatique actuelle. Notre système de santé actuel n’est pas préparé à répondre aux dangers actuels et futurs créés par la crise climatique actuelle. Le traité sur la pandémie offre l’occasion de demander des comptes aux gouvernements pour qu’ils investissent dans des programmes qui amélioreraient la résilience de nos infrastructures de soins de santé, protégeraient le personnel soignant lors de catastrophes climatiques et soutiendraient la recherche sur les impacts du changement climatique sur la santé.

Nous exhortons les négociateurs à intégrer la crise climatique (et plus particulièrement les catastrophes météorologiques extrêmes provoquées par le changement climatique) comme un danger qui nécessite attention et financement. Nous encourageons les négociateurs à inclure la création de programmes de financement pour investir dans des projets de construction afin d’améliorer la résilience et l’atténuation des risques de catastrophe de notre infrastructure de soins de santé. Enfin, nous exhortons les négociateurs à exiger des investissements dans des programmes de santé et de sécurité au travail et une prime de risque pour les travailleurs de la santé lors de tout événement météorologique extrême.

Les négociations entrent maintenant dans une phase clé. Nous comptons sur votre soutien et restons à votre disposition pour toute question.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments distingués.

La région 2 participe à une manifestation contre la privatisation des soins de santé en Ontario

La région 2 du COPE/SEPB était du nombre des manifestants qui ont réclamé la fin de la privatisation des soins de santé en Ontario dans le cadre d’une manifestation qui s’est tenu à Queen’s Park à Toronto.

Le groupe de London a rempli deux autobus afin de se rendre à Toronto pour faire entendre raison au premier ministre Doug Ford.

Le COPE/SEPB représente un large éventail de travailleuses et travailleurs dans le secteur de la santé en Ontario.

La présidente de la région 2, Lorrie Vandersluis était présente à la manifestation, elle a expliqué à CTV que les entreprises privées en santé ont besoin d’une marge bénéficiaire et que cela ne fonctionne pas dans le meilleur intérêt de la plupart des patients.

« C’est la prémisse du capitalisme, n’est-ce pas. Ils veulent le meilleur rapport qualité-prix pour leur argent et pour leurs actionnaires. Le patient n’est plus au cœur des priorités », a dit Mme Vandersluis.

Vous pouvez voir le reportage de CTV en cliquant ici.

En raison de la privatisation, le système de santé ontarien est confronté à des niveaux sans précédents de fermeture de services d’urgence surtout dans les petites communautés alors que le gouvernement Ford dispose de 22,5 milliards de dollars pour la santé. L’argent provient de transferts fédéraux.

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Le COPE/SEPB est solidaire des communautés autochtones de Turtle Island à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Nous reconnaissons la douleur, la souffrance et le traumatisme intergénérationnel vécus par les peuples autochtones en raison du système des pensionnats, du racisme systémique et de la colonisation. Nous reconnaissons également l’impact profond de ces injustices sur les individus, les familles et les communautés autochtones.

Nous croyons fermement que le chemin vers la guérison, la justice et la réconciliation nécessite non seulement une réflexion, mais aussi des actions concrètes, notamment en veillant à ce que les 94 appels à l’action du rapport de la Commission de vérité et réconciliation soient mis en œuvre.

En ce jour et tout au long de l’année, nous encourageons nos membres à réfléchir aux injustices perpétrées contre les peuples autochtones et à participer activement aux efforts de réconciliation.

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est un rappel du travail qui nous attend dans notre cheminement collectif vers la réconciliation. Ensemble, nous devons affronter les vérités du passé, écouter les voix des Autochtones et travailler sans relâche pour créer une société plus juste et plus équitable.

En tant que syndicat, nous nous engageons à faire partie de ce processus de transformation. Nous sommes solidaires des communautés autochtones et réaffirmons notre soutien à leur processus de guérison, à leur quête de justice et la réconciliation de nos deux peuples.

En solidarité,

Annette Toth,

Présidente du COPE/SEPB

Rendre les écoles plus inclusives pour les enfants 2SLGBTQI+: « pour nous c’est une question de droits de la personne » -Annette Toth, présidente du COPE/SEPB

Vous trouverez ci-dessous, une déclaration du Vice-président exécutif du Congrès du travail du Canada (CTC), Larry Rousseau concernant la montée de bouclier de groupes d’extrême droite et anti-trans qui s’opposent à la politique d’inclusion des enfants 2SLGBTQI+ dans les écoles canadiennes.

Le COPE / SEPB appuie sans réserve l’initiative du CTC et dénonce fermement les actions prises par les groupes d’extrême droite.

« Pour le COPE, c’est une question de droits humains. De s’en prendre à la politique d’inclusion des enfants 2SLGBTQI+ est absurde et démontre un manque flagrant d’empathie et de compassion. Une organisation progressiste comme la nôtre doit dénoncer haut et fort les actions visant à isoler davantage les groupes minoritaires », explique la présidente du COPE, Annette Toth.

Nous vous invitons à lire la déclaration qui suit et à prendre les mesures qui s’imposent :

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Aujourd’hui, des groupes d’extrême droite et anti-trans ont tenu des manifestations contre les politiques scolaires destinées à rendre les écoles plus sécuritaires et plus inclusives pour les enfants 2SLGBTQI+.   

 

Dans le cadre de la campagne qu’ils appellent #1MillionMarch4Children, ces groupes incitent les parents à aller chercher leurs enfants à l’école et à participer à des manifestations, rassemblements et autres événements. Plus de 80 lieux de manifestation des différentes parties du pays ont été annoncés, des événements plus importants étant prévus pour les grandes villes. Vous trouverez une liste plus ou moins complète des lieux de manifestation sur le site de l’organisation soi-disant « anti-woke » Blueprint for Canada. Veuillez noter que si la plupart des événements doivent avoir lieu le 20 septembre, certains sont prévus pour d’autres journées de la même semaine.  

 

Voici certaines mesures que vous pouvez prendre pour contrer cette perturbante montée de la haine et de l’extrémisme :  

  • Faites une forte déclaration pour vous opposer à toute atteinte aux droits des 2SLGBTQI+ et aux efforts motivés par la haine pour compromettre les progrès que nous avons réalisés afin de voir à ce que nos écoles soient des milieux d’apprentissage sécuritaires et accueillants pour tous les élèves.

 

  • Faites connaître et appuyez les alliés locaux, provinciaux et nationaux qui dirigent la riposte au mouvement haineux croissant et qui font souvent l’objet d’attaques, y compris EgaleMomentum Canada et le Réseau canadien anti-haine.  

 

 

  • Nous vous encourageons à communiquer avec les organisations et réseaux locaux qui prévoient des contre-manifestations pour le 20 septembre, y compris les équipes volantes syndicales déjà établies, afin de participer à la planification de toute contre-manifestation et d’en faire la promotion auprès de vos membres. Certaines fédérations ont commencé à faire un effort concerté, et nous vous encourageons à y participer.    

 

  • Pensez à faire un don en espèces ou en nature à des groupes et réseaux locaux qui coordonnent des contre-manifestations. La plupart sont des organisations de la base dirigées par des bénévoles dont un grand nombre sont des personnes queer et trans qui font face à la haine en question au quotidien. Il peut s’agir de dons d’argent, de mégaphones, d’aliments, d’eau, de masques, de services d’impression, de gilets de membre du service d’ordre, de personnes ayant la formation nécessaire pour assurer ce service, de locaux de réunion, etc.

  

Bon nombre de ces événements visent des écoles précises, les bureaux de conseils scolaires, des mairies, des assemblées législatives et les bureaux d’hommes et femmes politiques provinciaux. Si votre unité syndicale a une équipe volante nous souhaitons les voir à ces événements afin de faire contrepoids à ce discours. Assurez-vous de communiquer avec les organisations locales de 2SLGBTQI+. Ce ne sera malheureusement pas la dernière démonstration de mépris envers ce groupe et nous devons être prêts à faire face aux prochaines manifestations. Ce guide (en anglais seulement) comprend des conseils sur la sécurité dans le cadre de contre-manifestations.  

  

Comme vous pouvez l’imaginer, la journée a été difficile pour les membres et la communauté 2SLGBTQI+ et les événements prévus font l’objet de graves inquiétudes au sujet de la santé et de la sécurité des travailleurs et travailleuses, des élèves et des membres de la communauté, quels que soient leur genre et leur orientation sexuelle. Nous voulons que nos amis, collègues et parents queer et trans sachent que nous les aimons et les chérissons et que leur sécurité nous importe à tous.  

  

Il est important de prêter attention au mouvement susmentionné, car son discours et ses revendications sont validés par les hommes et femmes politiques conservateurs de plusieurs provinces, et les conservateurs fédéraux y font écho. Un recul des politiques scolaires se produit dans au moins deux provinces et est envisagé dans d’autres, et il est ouvertement question de modifier la législation.   

  

Le fanatisme et la violence qui menacent les droits humains fondamentaux des personnes 2SLGBTQI+ exigent une réponse forte et unifiée fondée sur la solidarité entre tous les travailleurs et travailleuses, quelles que soient leur identité de genre ou leur orientation sexuelle. Ce qui fait du tort à une personne en fait à toutes.   

  

Une forte manifestation de solidarité du mouvement syndical à l’égard de la communauté 2SLGBTQI+ s’impose devant la haine et le fanatisme persistants et croissants. Le COPE/SEPB s’opposera toujours à toute forme de haine.

Baiser forcé à l’endroit d’une joueuse de soccer : « Ce geste n’a rien de banal et les organisations progressistes comme la nôtre, se doivent de le dénoncer haut et fort » -Annette Toth, présidente du COPE/SEPB

Le Syndicat canadien des employées et employés professionnels-les et de bureau (COPE/SEPB) joint sa voix à celles de millions d’autres pour dénoncer le baiser forcé dont la joueuse de soccer Jenni Hermoso a été victime après la victoire de l’équipe féminine espagnole en finale de la coupe du monde le 20 août dernier.

Dans les festivités après la victoire, le président de la fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales a pris la tête de Mme Hermoso dans ses mains pour ensuite l’embrasser sur la bouche sans son consentement.

« Ce geste n’a rien de banal et les organisations progressistes comme la nôtre se doivent de le dénoncer haut et fort. Avec des mouvements comme #MeToo le message est pourtant claire et il ne peut plus être ignoré : ce genre de comportement est inacceptable et nous ne le tolérerons plus », a exprimé la présidente du COPE/SEPB Annette Toth.

Pas seulement qu’un baiser

Dans les jours qui ont suivi l’agression, des personnes sont montées aux barricades pour défendre Luis Rubiales, qualifiant son geste de « simple bisou ». La seule chose qui est simple pour nous, c’est que Luis Rubiales doit être démis de ses fonctions.

« Banaliser cette agression, revient à invalider le malaise et l’indignation de millions de femmes et d’hommes qui ont été témoins de la scène en direct. De surcroit, cette banalisation vient valider la culture du viol dans laquelle notre société se trouve depuis trop longtemps. Nous disons non, c’est assez! Il n’y a plus de place pour ces comportements dans notre monde », conclut Mme Toth.

En tant qu’organisation syndicale progressiste, le COPE/SEPB défend l’équité, la dignité et le respect pour toutes et tous. Nous nous engageons à faire tomber les barrières et à lutter contre les systèmes d’oppression et de discrimination, dans la société et dans nos propres structures. Nous ne serons jamais silencieux face à l’injustice.

Toujours ensemble : unis dans la diversité

Lettre de Larry Rousseau, Vice-président exécutif du CTC:

Puisque la saison de la Fierté 2023 approche à grands pas, le CTC est heureux de partager des documents pour aider ses affiliés à se préparer à participer aux événements dans les différentes parties du pays.

Cette année, nous avons décidé d’adopter le thème de l’IDAHOBIT établi par ILGA World pour la Fierté 2023 : « Toujours ensemble : unis dans la diversité ».  Ce thème souligne l’importance de la solidarité, que nous connaissons bien au sein du mouvement syndical et qui est indispensable à la défense des progrès que nous avons réalisés de haute lutte dans la promotion des droits des 2SLGBTQI+ au Canada.

Tout le monde sait que les organisations de la Fierté d’un océan à l’autre ont fait l’objet de haine et de violence homophobes et transphobes, et les assauts qu’elles ont subis sont irréfutablement liés aux efforts de plus vaste portée faits par la droite alternative et les tenants de la suprématie blanche. C’est pourquoi il est si important de célébrer cette année en faisant connaître l’engagement du CTC à l’égard des droits de la personne. De proclamer haut et fort que notre mouvement apportera sa solidarité et sa force en première ligne à tous les événements de la Fierté auxquels nous pouvons participer. De défendre farouchement contre l’étroitesse d’esprit et l’ignorance que véhicule l’extrême droite. De célébrer la richesse et les contributions des personnes 2SLGBTQI+ au Canada et de continuer à lutter côte à côte pour l’équité et la justice tant dans nos collectivités qu’au sein de nos lieux de travail.

Pour vous aider à incorporer le thème et la focalisation à votre planification des événements de la Fierté de cette année, nous avons établi des outils que vous pouvez employer. Nous vous invitons à vous en servir et à les adapter à votre guise.

La trousse de campagne Fierté de 2023 du CTC comprend ce qui suit :

En cette saison de la Fierté, indiquons sans détour que les syndicats du Canada considèrent toute forme de phobie et de violence à l’égard des 2SLGBTQI+ comme une atteinte à la vision progressiste dont nous préconiserons toujours la matérialisation dans notre pays. Il est temps de riposter à la haine et de célébrer avec Fierté!

COPE/SEPB signe le manifeste pour la justice de l’eau

Le COPE/SEPB se joint à l’International des services publiques (ISP) et ses alliés pour critiquer les politiques absurdes de l’ONU concernant la plupart des ODD, qui suggèrent d’utiliser des subventions publiques pour « attirer » des capitaux privés.

Les Nations unies ont désigné le 22 mars comme la Journée de célébration de l’eau dans le monde. En 2023, des milliers de personnes afflueront au siège des Nations Unies à New York pour la première conférence des Nations Unies sur l’eau depuis celle de Mar del Plata, en Argentine, en 1977. L’ISP sera présente avec ses affiliés FNV des Pays-Bas, FNU du Brésil et DC37 des États-Unis.

Cependant, la Conférence de l’ONU sur l’eau 2023 est une occasion manquée. Elle ne dure que trois jours et ne débouchera pas sur de nouvelles politiques fondées sur un examen approfondi des progrès ou des échecs passés. Au lieu de cela, les Nations unies souhaitent que les gouvernements, les entreprises et les ONG prennent des engagements volontaires et non contraignants sur les actions qu’ils mèneront pour contribuer à la réalisation de l’objectif de développement durable relatif à l’eau et à l’assainissement (ODD 6). Par exemple, les géants de l’agroalimentaire pourraient s’engager à réduire la quantité d’eau qu’ils polluent ou à aider certaines communautés proches de leurs usines à bénéficier d’un meilleur accès à l’eau.

Le principal problème de l’ODD 6 est la manière de financer l’amélioration des infrastructures d’eau et d’assainissement. Plusieurs milliards de personnes sur la planète n’ont pas accès à l’eau potable ou à des services d’assainissement. Les infrastructures d’eau et d’assainissement existantes ont besoin d’être sérieusement modernisées et améliorées, à la fois pour étendre les services et garantir la sécurité, mais aussi pour faire face aux menaces de la crise climatique. Il faut embaucher, former et retenir davantage de personnel, et améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail. Les travailleurs.euses de l’assainissement ont besoin d’améliorations majeures, d’abord pour passer d’un emploi informel à un emploi formel, puis pour réduire les risques considérables qu’ils.elles encourent en matière de santé et de sécurité.

Tout cela nécessite un financement fiable et pérenne. Mais les politiques de l’ONU pour la plupart des ODD, y compris l’eau, suggèrent que nous utilisions des subventions publiques pour « attirer » des capitaux privés, ce qui implique que les services d’eau doivent être rendus suffisamment rentables pour attirer les capitaux financiers mondiaux. Les projets doivent être « bancables« . Les pays doivent modifier leurs lois et réglementations afin de créer un « environnement propice » à la protection des investisseurs privés, de sorte que les droits des investisseurs l’emportent sur les droits humains ou les droits de la nature, y compris dans les tribunaux et les procédures d’arbitrage.

L’ISP travaille avec les syndicats et ses alliés pour critiquer ces politiques absurdes. Notre Mouvement pour la justice dans le domaine de l’eau s’est engagé à défendre les droits humains, notamment en soutenant les services publics, ainsi que d’autres formats communautaires. Il existe une volonté commune de lutter contre la privatisation, qui présente une longue liste de problèmes structurels qui ne disparaîtront pas avec de nouvelles formulations, telles que les financements innovants ou mixtes.

Le Mouvement pour la justice dans le domaine de l’eau a publié un Manifeste qui sera rendu public à New York. Ce manifeste contient un ensemble de principes et de valeurs fondamentales qui peuvent guider notre travail pour les décennies à venir. Les membres du Mouvement participeront aux débats à l’ONU, à des événements parallèles et à un certain nombre de réunions dans toute la ville.

Le mouvement demandera une réforme des structures de gouvernance des Nations unies pour le secteur de l’eau. Nous insistons notamment pour que les Nations unies se réunissent plus souvent afin de résoudre les problèmes liés à l’eau, pour qu’un plus grand nombre d’activistes communautaires, de syndicats, d’opérateurs publics de l’eau et de maires participent à ces réunions, et pour que l’industrie et l’agro-industrie soient tenues responsables de l’utilisation et de la mauvaise utilisation de nos précieuses ressources en eau – les mesures volontaires ne suffisent pas.

Soutenez le manifeste pour la justice de l’eau. 

Source: ISP

Liste des organisations signataires:

Nom de l’organisation ou du collectif   
Acción Colectiva Socioambiental, A.C. México
Acción contra el Hambre España
Aceh Wetland Foundation Indonesia
Acueducto comunitario Reserva Familiar Colombia
Acueducto comunitario Reserva Familiar Colombia
Africa Water Justice Network Ghana
Agua y Vida: Mujeres, Derechos y Ambiente México
Aguacero tecnologia y salud comunitaria México
Águas Sem Fronteiras Brasil
Aigua és Vida Catalonia
Alianza contra la Pobreza Energética
Alianza Regional Contra La Minería en el Norte del Tolima Colombia
Alianza Verde Spain
Alliance pour la Maitrise de l’Eau et l’Energie Cameroun
Amigos del Río San Rodrigo A.C. México
An Organization for Socio-Economic Development-AOSED Bangladesh
AOSED-An Organization for Socio-Economic Development Bangladesh
Articulação Estadual das Comunidades Tradicionais de Fundos e Fechos de Pasto – Bahia Brasil
ASA México
Asamblea Social del Agua Mexico
Asociación Ambiente y Sociedad Colombia
Asociación Comunitaria Unida por el Agua y la Agricultura ACUA El Salvador
Asociación de Afectados por el Proyecto Hidroelectrico El Quimbo-ASOQUIMBO- Colombia
Asociación de Usuarios del Agua de Saltillo AUAS, A.C. México
Asociación de Vecinos de Carabanchel Alto España
Asociación Española de Operadores Públicos de Abastecimiento y Saneamiento (AEOPAS) España
Asociación LiertAgua potable España
Asociación Regional Centroamericana para el Agua y el Ambiente. ARCA Costa Rica
Asociación Salvadoreña de Ayuda Humanitaria PRO-VIDA El Salvador
Associação Água Pública Portugal
Associação Águas do Nordeste Brasil
Associação Brasileira de Reforma Agrária ABRA Brasil
Associação dos Aposentados e Pensionistas da Sabesp Brasil
Associação dos Engenheiros da Sabesp – AESabesp Brasil
Associação dos Profissionais Universitários da Sabesp – APU Brasil
Associação Programa 1 Milhão de Cisternas Brasil
Associació de Municipis i Entitats per l’Aigua Pública (AMAP) Cataluña (España)
Association pour la défense des droits à l’eau et à l’assainissement Sénégal
Attac France France
Berliner Wassertisch Germany
Binodan Tripura Bangladesh
Blue Planet Project International
Botelho & Global Associates Brasil
Breathe Easy Susquehanna County USA
Butterfly Effect NGO coalition Canada
Cabildo por las Mujeres del cantón Cuenca-Ecuador Ecuador
Caminos de Agua Mexico
Canoa Habitat Popular Argentina
CARITAS FORT PORTAL -HEWASA UGANDA
Casa Armaluz, Organización de Educación-Acción Comunitaria del Pueblo Originario de San Pedro Cuajimalpa, CDMX. México
Cátedra del Tajo UCLM-Soliss España
CCOO Madrid Area de Medio Ambiente y Movilidad España
CEAMUJER Nicaragua
CEDAC – Centro de Ação Comunitária Brasil
CENSAT Agua Viva Colombia
Center for sustainable development of Serbia Serbia
Central Única dos Trabalhadores – CUT Brasil Brasil
Centre Tricontinental Belgium
Centro de estudios independientes, Color Tierra -Universidad de la Tierra Manizales-Caldas y Suroccidente Colombiano Colombia
Centro Ibérico de Restauración Fluvial España y Portugal
CEPACI REGIÓN CARBONÍFERA México
CeVI – Centro di Volontariato Internazionale Italy
CGT – Confederación General del Trabajo España
Chile Sin Ecocidio Chile
Closing the Water Gap Working Group United States
CMP – Central de Movimentos Populares Brasil
CNAPE Guinea
Coalición de Organizaciones Mexicanas por el Derecho al Agua (COMDA) México
Coalition Eau France
COESUS Coalición LatinoAmericana contra el Fracking Brasil
Colectiva de mujeres kawoq El Salvador
Colectiva PaziFlora
Colectivo Ansur Colombia
Colectivo Educación para la Paz y los Derechos Humanos A.C. (CEPAZDH) México
Colectivo Sí a la Vida México
Coletivo Popular Direito à Cidade de Porto Velho – Rondônia Brasil
Collectif citoyen du Val-de-Travers « Non aux forages d’hydrocarbures » Suisse
Colonia Maya México
Comisión Legal Sol España
Comisiones Obreras « CCOO ». España
Comissão Socioambiental da Diocese de São José dos Campos Brasil
Comité ambiental de Piedras Tolima Colombia Sur América Colombia
Comité Ambiental En Defensa De La Vida Colombia
Comite Oscar Romero – Sicsal Chile Chile
Committee in Solidarity with Indigenous Peoples of the Americas (CSIA-Nitassinan) France
Company of the Daughters of Charity United States
Comunidades SETAA Colombia
CONAM – Confederação Nacional das Associações de Moradores Brasil
Concejo Ciudadano del Agua El Platanal Mexico
Confederação Nacional das Associações de Moradores Brasil
Confederación de Jubilados México
Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal (CSA) Sénégal
Consejo Ciudadano por el Agua de Yucatán México
Consejo Ciudadano por el Agua y el Territorio en la Cuenca de Jovel, San Cristóbal de Las Casas.
Construção Coletiva O Futuro Que Queremos Brasil
Contraloria Ciudadana del Agua Mexico
Cooperativa Sagrada Familia Honduras
Coordinadora de Organizaciones Campesinas e Indígenas de la Huasteca Potosina AC Mexico
Corporación Ecológica y Cultural Penca de Sábila Colombia
Corporación Privada para el Desarrollo de Aysén Chile
Corporación Programa La Caleta, CHILE Chile
Corporate Accountability Global
CORREDOR BIOLÓGICO MUNDIAL España
CTC-42 (Collectif pour la transition citoyenne dans la Loire) Brasil
Defensores do planeta Brasil
Derechos Humanos Madrid España
Earth Ethics, Inc. United States
Eau Secours Canada
Ecologistas en Acción – Ecofontaneros España
Ecologistas en Acción -Ecofontaneros- Zaragoza España
Ecologistas en Acción Valladolid España
Ecologistas en Acción-La Rioja España
Ecologistes en Acció de Catalunya Catalunya
Edmund rice international USA
Educating Girls and Young Women for Development-EGYD Zambia
Encuentro Ciudadano Lagunero México
End Water Poverty
ENDA Colombia Colombia
Enlace Comunicación y Capacitación A.C. México
Espacio Común 15M España
European Water Movement Continental
Experts-Solidaires France
Federação de Órgãos para Assistência Social e Educacional – FASE Brasil
Federação Interestadual de Sindicatos de Engenheiros- Fisenge Brasil
Federação Nacional dos Urbanitarios – FNU Brasil
Federación de Consumidores y Usuarios CECU España
Federación de Mujeres Indígenas Huaynakana Kamatahuara Kana Peru
Federación de Servicios a la Ciudadanía de CCOO España
Federación de Trabajadores del Agua Potable y Alcantarillado del Perú – FENTAP Perú
Federación Ecologistas en Acción de la Comunidad de Madrid España
Federatie Nederlandse Vakbeweging – FNV Overheid Netherlands
FEDEVI Argentina Argentina
FENATEMA – Federação Nacional dos Trabalhadores em Água, Energia e Meio Ambiente Brasil
Food & Water Watch United States of America
Food Empowerment Project USA
Foro Italiano dei Movimenti dell’Acqua-European Water Movement ITALIA-EUROPA
Forum Brasileiro de Ongs e Movimentos Sociais pelo Meio Ambiente – FBOMS Brasil
Fórum de Mulheres do Mercosul Brasil Brasil
Fórum Mudanças Climáticas e Justiça Socioambiental – FMCJS Brasil
Forum Nord-Sud ASBL Belgium
Fracking Free Clare Ireland
Frente Ciudadano en Defensa del Agua y la Vida, BCS México
Freshwater Action Network Mexico (FANMex) México
Fundação SOS Mata Atlântica Brasil
Fundación Abril Bolivia
Fundación Ambiental Molécula Verde
Fundacion ARAYARA Uruguay
Fundacion Chile Sustentable CHILE
Fundación Nueva Cultura del Agua España
Fundación Savia por el Compromiso y los Valores España
Fundación venezolana por el derecho a la vivienda Venezuela
Fundacja Strefa Zieleni Poland
Gambá- Grupo Ambientalista da Bahia Brasil
GEEMA – Grupo de Estudos em Educação e Meio Ambiente do Rio de Janeiro Brasil
Geledes Instituto da Mulher Negra Brasil
Gobierno comunitario de chilón Chiapas México
Godfrey Mulinda, Joint Effort to Save the Environment (JESE) Uganda
Građanski preokret Serbia
GRAMA -Grupo de Acción para el Medio Ambiente- España
GRAUS (Gram Unnayon Sangathon) Bangladesh
Gret France
Grupo de ensino, pesquisa e extensão em saúde e educação ambiental do LAPSA/IOC/ Fiocruz Brasil
Grupo de estudos em Educação Ambiental desde el Sur GEASUR UNIRIO Brasil
Habitat Brasil Brasil
Halimatou Barry Sénégal
HEKS, Swiss Church Aid Switzerland
Hermandad de la Cuenca de la Independencia México
Hydraulique Sans Frontières France
Impulsemos Tolima Colombia
India Peace Centre India
Ingeniería Sin Fronteras Internacional Spain
Inicijativa Eko Barajevo Serbia
INSPIRIT Creatives Germany
Instituto de Desenvolvimento Sustentável Mamirauá Brasil
Instituto de Permacultura da Bahia
Instituto Internacional Arayara Brasil
Instituto Mayor Campesino Colombia
Instituto Popular Memorial de Canudos – IPMC
International Alliance iof Inhabitants Global
International Rivers United States
IPESA – Instituto de Projetos e Pesquisas Socioambientais
iRevolucija Serbia
IRPAA
Join For Water Belgium
Junta de Acción Comunal barrio LA Unión de Caloto Cauca Colombia
Kenya Water and Sanitation Civil Society Network (KEWASNET) Kenya
KRuHA (Koalisi Rakyat untuk Hak atas Air) / people’s coalition for the right to water
Letizia Herrera Álvarez España
MDN guatemala Guatemala
medicusmundi España
MEDIODES, Consultoría Ambiental y Paisajismo, S.L. España
Mercy International Association – Global Action Global
Mesopotamia Ecology Movement Kurdistan
MORHAN – Movimento de Reintegração das Pessoas Atingidas pela Hanseníase Brasil
Movimento Sócio-Ambiental Caminho das Águas Brasil
Movimiento MOVILIZANDONOS por una cultura de derechos de niños, niñas y Adolescentes en Chile Chile
Movimiento por la Defensa del Agua, la Tierra y el Medio Ambiente (MODATIMA) de Chile Chile
MulherAção Cotia Brasil
NOAH Friends of the Earth Denmark Denmark
Nossa Horta Brasil
Obispado de Aysen Chile
Observatio Latinoamericano por la Accion Climática América Latina
Observatorio Ciudadano para la conservación del Patrimonio de la Sierra de Guadarrama España
Observatório Nacional dos Direitos à Água e ao Saneamento – ONDAS Brasil
Ocean Conservation Research USA
Oficina para América Latina de la Coalición Internacional para el Hábitat México
ONGAWA, Ingeniería para el Desarrollo Humano
OPG Observatório do Petróleo e Gás Brasil
Paix dans le monde France France
Park Watershed USA
Pastoral Verde, Arquidiócesis de Monterrey Mexico
Peace Watch Switzerland Switzerland
People’s Coaltion for the Rights to Water (KRuHA) Indonesia
Peru Sin Ecocidio Peru
Plataforma contra la especulación urbanística y ambiental de Candeleda España
Plataforma contra la privatización de Canal de Isabel II (PCPCYII) España
Plataforma de Acuerdos Público Comunitarios de Las AMéricas International
Plataforma de Toledo en Defensa del Tajo España
Plataforma Salvemos el Humedal de los Cárcamos México
Podrinje anto corruption team PAKT Serbia
Polish Agroforestry Association Poland
Population and Development Initiative Tanzania
Por la Tierra AC México
Por Un Mar Vivo / Por Un Mar Menor Vivo España
Practical Action Bangladesh
Pravo na vodu Serbia
PROYECTO GRAN SIMIO (GAP/PGS-España) España
Public Services International International
Raíces y Alas Perú y España
Reaccion Climatica Bolivia
Red Agua Pública España
Red Andaluza de la Nueva Cultura del Agua España
Red Ant SMAN 1 Tambun Selatan Indonesia
Red Centroamericana para el Agua y el Ambiente. FANCA Centroamérica
Red de Agua Pública de la Comunidad de Madrid (RAPM) España
Red de alternativas sustentables agropecuarias de Jalisco Mexico
Red de Apoyo al Agua Pública de Aragón España
Red de Información y Acción Ambiental de Veracruz (México) México
Red de Mujeres Ambientalistas del Meta Colombia
Red de Vigilancia Interamericana para la Defensa y Derecho al Agua – Red VIDA Sur, centro y norte américa
Red territorial de acueductos comunitarios RETACO Colombia
Rede Brasileira de Educação Ambiental Brasil
Rede de Educação Ambiental de Sergipe Brasil
Rede de Educação Ambiental do Rio de Janeiro Brasil
Rede de Educação Ambiental e Políticas Públicas Brasil
Rede de Mulheres Ambientalistas da América Latina Brasil
Redes del Agua Latinoamérica
Reformed Church Nydegg, Bern Switzerland
Reformierte Kirchgemeinde Winterthur-Mattenbach Switzerland
Reformierte Kirchgemeinde Winterthur-Wülflingen Switzerland
Rettet den Regenwald Germany
Secours Islamique France France
Semanario Mirada Sur Mexico
Sendas A.C México
Seven Circles Foundation USA
Simavi Bangladesh
Sindae Campinas
SINDAEN Brasil
SINDAGUA MS Brasil
Sindiagua Ceará Brasil
Sindica dos Trabalhadores na Indústria da Purificação e Distribuição de Água e em Serviços de Esgoto de Campinas e Região Brasil
Sindicato Dos Bancarios de Santa Cruz do Sul e Região Brasil
Sindicato dos engenheiros no Estado de São Paulo-SEESP Brasil
Sindicato dos Engenheiros no Estado do Rio de Janeiro- SENGE-RJ Brasil
Sindicato dos Trabalhadores em Água, Esgoto e Meio Ambiente no Estado do Espírito Santo – SINDAEMA/ES Brasil
Sindicato dos Trabalhadores na Indústria da Purificação e Distribuição de Água e Serviços de Esgotos do Estado do MS Brasil
Sindicato dos Trabalhadores nas Empresas de Agua, Esgoto e Saneamento Noroeste Paraná Brasil
Sindicato dos Trabalhadores nas Indústrias Urbanas de Santos, Baixada Santista, Litoral Sul e Vale do Ribeira Brasil
Sindicato dos Urbanitário do Estado do Pará- Stiupa Brasil
Sindicato dos Urbanitários da Paraíba Brasil
Sindicato dos Urbanitarios de Alagoas Brasil
SINDISAN -SE Brasil
Sinpaf Solos Brasil
Sintaema – Sindicato dos trabalhadores em água, esgoto e meio ambiente do estado de São Paulo Brasil
SINTAEMA/SC Brasil
Sisters of Mercy Canada
Sisters of Mercy Justice Team United States
Sisters of Saint Francis Rochester MN USA – Colombia
SLOPB Bangladesh Bangladesh
SOBREVIVENCIA, Amigos de la Tierra Paraguay Paraguay
Sociedad Aragonesa de Protección a los Animales y Plantas España
Solidaridad Internacional Andalucía España
Stop Desahucios Móstoles España
TAHZINGDONG Bangladesh
Taula de l’aigua de Terrassa Spain
The ant India
The Council of Canadians Canada
The Demography Project Kenya
The Gaia Foundation UK
The Youngdahl Law Firm United States
TransLAB.URB Brasil
Transnational Institute (TNI) Netherlands
Union of Lawyers of the State of São Paulo – SASP Brasil
UNIPAZ – Universidade Internacional da Paz
United Native Americans United States
USBI – United States Biochar Initiative USA
Uttaran- A social development organization Bangladesh
VIVAT International United States
VPOD – Verband des Personals oeffentlicher Dienste (Public Service Union) Zurich Switzerland
WALHI Sulawesi Selatan Indonesia
Xúquer Viu España
Zimbabwe People’s Land Rights Movement Zimbabwe